Le problème pour moi c'est de pouvoir se passer d'anxiolytiques et d'assumer mon anxiété avec une pratique régulière de la méditation. Je dois vous dire que de vivre sous médicament sans anxiété aucune, ce que j'appelle "le calme plat" m'effraie parfois... Je suis passée par une phase de dépression sévère après un burn-out il y a 2 ans et je suis toujours sous traitement à petite dose pour l'anxiété. Le paradoxe, c'est que je pratiquais la méditation depuis 1 an avant le burn out et que je n'en ressentais pratiquement pas les effets. J'ai arrêté de méditer après le burn out, je n'avais, en effet, plus la sensation d'avoir un corps. A 2 ans de cet "accident", je redécouvre avec "Petit Bambou" le plaisir de la méditation mais je ne suis pas certaine qu'il faille instaurer un programme spécifique pour "traiter" la dépression, elle est tellement spécifique et reliée à l'histoire de chacun. Je verrais plutôt un programme "léger", d'accompagnement pour les personnes dans une étape de dépression, qui est pour moi une phase lente de reconstruction, des visualisations positives, des propositions réconfortantes et bienveillantes, des thématiques poétiques ou liées à l'art. Je trouve que "Petit Bambou" présente déjà beaucoup de possibilités et que chacun devrait spontanément s'y retrouver, donc je suis partagée pour la création d'un programme spécifique ou les personnes en dépression n'irait peut-être pas eux-mêmes spontanément.
MILHAU
Bonjour,
Le problème pour moi c'est de pouvoir se passer d'anxiolytiques et d'assumer mon anxiété avec une pratique régulière de la méditation. Je dois vous dire que de vivre sous médicament sans anxiété aucune, ce que j'appelle "le calme plat" m'effraie parfois... Je suis passée par une phase de dépression sévère après un burn-out il y a 2 ans et je suis toujours sous traitement à petite dose pour l'anxiété. Le paradoxe, c'est que je pratiquais la méditation depuis 1 an avant le burn out et que je n'en ressentais pratiquement pas les effets. J'ai arrêté de méditer après le burn out, je n'avais, en effet, plus la sensation d'avoir un corps. A 2 ans de cet "accident", je redécouvre avec "Petit Bambou" le plaisir de la méditation mais je ne suis pas certaine qu'il faille instaurer un programme spécifique pour "traiter" la dépression, elle est tellement spécifique et reliée à l'histoire de chacun. Je verrais plutôt un programme "léger", d'accompagnement pour les personnes dans une étape de dépression, qui est pour moi une phase lente de reconstruction, des visualisations positives, des propositions réconfortantes et bienveillantes, des thématiques poétiques ou liées à l'art. Je trouve que "Petit Bambou" présente déjà beaucoup de possibilités et que chacun devrait spontanément s'y retrouver, donc je suis partagée pour la création d'un programme spécifique ou les personnes en dépression n'irait peut-être pas eux-mêmes spontanément.